Un seul regard vers le monde
Centre de cardio pédiatrie André FESTOC
Unité de Chirurgie Cardio-Pédiatrique André FESTOC
Rendons heureux ceux qui en ont besoin
La chaîne de l’espoir », dont le partenariat avec la Fondation pour l’Enfance de l’ancien président Amadou Toumani Touré et son épouse, a permis la réalisation de ce projet. Qualifiant cette journée de « journée à cœur ouvert », Deloche a rappelé que « cet énorme geste » des époux Festoc, les généreux donateurs, est « un espoir pour les centaines d’enfants » qui sont dans l’attente. Il espère faire de ce centre « une référence pour le Mali et la sous-région »…
Le monde d'amour est un monde sans guerre,soyons alors pioniers de ce monde
La mise en service de cette unité permettra de rendre un énorme service aux enfants victimes de maladies cardiologiques. Selon l’OMS, le nombre de décès lié à cette maladie par an s’élève à 11%. 800 à 1000 nouveaux cas pédiatriques sont détectés chaque année, mais sans aucune possibilité d’intervention

L’incroyable don d’une famille normande aux enfants du Mali


ACTUALITÉ
À Caen, dans le Calvados, la famille Festoc aime aider son prochain. Après le décès de leur père, les enfants ont accepté d’offrir 2 millions d’euros à La Chaîne de l’espoir, pour construire à Bamako, au Mali, une unité de chirurgie cardiaque pour les enfants qui n’ont pas les moyens financiers de se faire opérer.

La vie a de quoi étonner et donne envie de croire en l’humanité. Depuis le 10 septembre, une unité de chirurgie cardiaque pédiatrique a ouvert à Bamako au Mali. Et ce, grâce à un don de 2 millions d’euros d’une famille caennaise. « Nous avons donné à l’association La Chaîne de l’espoir, qui œuvre pour sauver des enfants malades et dont les parents n’ont pas les moyens financiers de les soigner », explique Éric Festoc, aide-soignant au CHU de Caen.

Il revient du Mali, où il a passé cinq jours avec sa mère de 86 ans. Ils ont visité l’extension construite le long de l’hôpital Luxembourg à Bamako. « Le jour même, des enfants ont été opérés. Et nous avons reçu un accueil incroyable. »

Les économies d’une vie

Tout a commencé après le décès d’André, le papa d’Éric, en 2015. « Notre maman nous a annoncé que notre père avait fait des économies toute sa vie. Elle nous a demandé si nous étions d’accord pour en donner une grande partie à La Chaîne de l’espoir à qui mon père versait une somme chaque mois. »

Éric et sa sœur disent oui tout de suite. Leur mère souhaitait aider le Vietnam, « mais le professeur Deloche qui a créé cette association a expliqué que les besoins étaient en Afrique, et au Mali notamment ».

La famille aimerait poursuivre cette action, en aidant à construire un lieu d’accueil « à côté de l’unité de cardiologie, pour loger les familles dont les enfants sont opérés et qui viennent souvent de loin ». Pour ce faire, ils attendent la vente d’une maison familiale.

Une équipe du CHU de Caen part au Mali

Cette nouvelle unité baptisée André-Festoc va permettre à La Chaîne de l’espoir d’y opérer et de former des chirurgiens maliens : « Mais selon les pathologies cardiaques tous les enfants ne peuvent y être encore soignés. Nous devons encore poursuivre les formations », rappelle le Dr Babatasi, chirurgien cardiaque au CHU de Caen.

C’est pourquoi il opère jeudi, à Caen, un enfant malien atteint de la maladie bleue. « Nous en opérons plusieurs à Caen qui restent ensuite dans des familles d’accueil pendant plusieurs mois avant de rejoindre leur pays. Mais c’est mieux pour les enfants, quand il y a une unité cardiaque là où ils vivent, non loin de leurs parents. »

Ce chirurgien cardiaque travaille depuis longtemps avec La Chaîne de l’espoir. Il part d’ailleurs samedi au Mali avec une équipe du CHU de Caen pour opérer d’autres enfants.

« C’est ce qu’on appelle un don miraculeux », s’exclame André Deloche, le fondateur de La Chaîne de l’espoir. L’association en a connu trois comme celui-ci. « Je me souviens très bien de Mme Festoc me disant que son mari aimait beaucoup notre association et qu’il avait souhaité faire ce don. »

De son côté, Éric Festoc aimerait aussi soutenir la construction d’un hôpital au Laos : « C’est le seul pays où La Chaîne de l’espoir n’en a pas encore construit. Mais là, il faudra que je gagne au loto », sourit Éric avant de repartir travailler.
 

Grâce à un don de deux millions d’euros, une Normande sauve (déjà) 27 enfants au Mali

Grâce au don exceptionnel d'une Normande à l'association la Chaîne de l'espoir, une unité de chirurgie cardiaque a ouvert à Bamako en septembre. Vingt-sept enfants ont été opérés.

Grâce au don exceptionnel de deux millions d'euros d'une famille du Calvados, une unité de chirurgie cardiaque a ouvert à Bamako.

2 700 enfants cardiaques sont actuellement sur une liste d’attente pour subir une opération au Mali. Grâce au don de deux millions d’euros d’une habitante du Calvados, une unité de chirurgie cardiaque à destination des enfants a été inaugurée à l’hôpital de Bamako, en septembre 2018. Déjà 27 enfants ont été opérés.

Grâce au don exceptionnel de deux millions d’euros d’une famille du Calvados, une unité de chirurgie cardiaque a ouvert à Bamako

« Mon mari donnait chaque mois à la Chaîne de l’espoir »

« C’était une promesse que j’avais faite à mon mari avant qu’il décède. Il tenait vraiment à ce que tout cet argent aille à la Chaîne de l’espoir. À sa mort, j’en ai parlé à mes deux enfants et nous avons repris contact avec l’association pour leur donner deux millions d’euros. »

La veuve d’André Festoc a tenu sa promesse et grâce au don de deux millions d’euros de sa famille, 27 enfants cardiaques ont déjà été opérés à Bamako. La généreuse donatrice de 86 ans était d’ailleurs présente pour la première opération à cœur ouvert à Bamako, deux ans après le décès de son mari.

Nous donnions chaque mois déjà à la Chaîne de l’espoir. Mon mari, même à la retraite, adorait regarder des émissions sur cette association. Ce qu’ils font est formidable. D’ailleurs, ils nous ont envoyé des photos des enfants qui ont été opérés grâce à notre don, indique Thi-Sanh Festoc.
 

Former des médecins au Mali

Vingt-sept  enfants opérés donc en 15 jours, sur les 2 700 actuellement sur une liste d’attente. Pour Paul Nahon, de la Chaîne de l’espoir, « un don pareil, c’est assez inespéré. Au Mali, les chirurgiens voyaient énormément d’enfants mourir faute d’opération. Les 2 700 qui sont sur leur liste ont tous un problème cardiaque et beaucoup décèdent subitement faute de soins… »

L’unité André-Festoc devrait donc permettre de sauver de nombreux enfants malades « et également de former des médecins maliens pour ce genre d’opération ». Un gain de temps et d’argent.

Beaucoup d’enfants étaient opérés en France, notamment au CHU de Caen (Calvados), mais cela nécessite des moyens importants financiers évidemment, mais aussi humains, car il nous fallait des familles d’accueil.


 

 

 

Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement